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Travail avec les danseuses & les danseurs

J'ai la chance de travailler depuis 1974 avec des danseurs et chorégraphes de Danse Contemporaine, tel que: Suzon Holzer, Maïté Fossen, Hervé Diasnas, Jacques Patarozzi, Ingrid Metzig ou Jackie Taffanel, et je suis particulièrement sensible à tous les attendus des formes d'interprétation du geste chorégraphique.
J'ai eu le bonheur d'encadrer des stages de rythme pour la Cie Bagouet, le Skanestansteater, les danses thérapeute de Il Melagrano à gênes, et d'accompagner plusieurs années de suite la formation des DE de danse au théâtre Iséion à Montpellier


Les danseurs et danseuses impliqués dans une recherche d'interprétation aussi complète que possible ont souvent du mal à articuler les impulsions rythmiques inspirés de la musique contemporaine (accents, ruptures, ralentis, changements brusques de vitesse) et les mouvements répétitifs des rythmes issus des cultures noires (africaines ou américaines).


On distingue souvent là deux tendances à priori contradictoires dans les pratiques de danse: les danses rythmiques issus des influences africaines (hip-hop/ salsa/ afros/ brésiliennes/ jazz) et les différentes tendances de la danse contemporaine, (qui de Lucinda Child, à François Verret, en passant par Merce Cunningham et Decouflé, voir la danse Buto) n'usent que très peu des rythmiques répétitives basées sur le "groove".
J'ai souvent rencontré des danseuses étant à l'aise dans l'une ou l'autre tendance citées ci-dessus, mais très rarement dans les deux.
 
Il s'agit bien de deux jouissances différentes du rythme !
L'une basée sur d'incessantes variations à l'INTERIEUR du rythme de base
L'autre basée sur d'incessantes variations de ruptures, de suspensions ou de glissements rythmiques

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